La guerre qui dure trouve dans la vallée des soutiens au complexe militaro-industriel et à l’Union Européenne qui réécrit l’histoire pour édulcorer le nazisme passé et le néonazisme actuel.
Pour mémoire, en juillet 2016, sans contradiction connue de ma part par des élus locaux de l’époque, l’européiste Nathalie GRIESBECK a décrit le camp de travail nazi établi dans le tunnel Maurice-Lemaire à Sainte Marie aux mines comme, je cite :
Donc mourir de faim dans un camp de travail forcé au bénéfice de la « Nouvelle Europe » était pour cette européiste convaincue, une « belle histoire ».
Lors de cette cérémonie en 2016, on devine déjà avec la photo de Paul DROUILLON flanqué de la députée avec l’écharpe bleue aux étoiles d’or, son soutien à l’Union européenne. Il a pris désormais parti pour l’européiste Macron sur son mur Facebook…
L’Union Européenne a voté 450 millions d’euros pour financer de l’armement pour la guerre en Ukraine pour un gouvernement qui tire des obus sur son peuple russophone depuis 8 ans, Union Européenne qui veut visiblement faire perdurer cette guerre, y compris aux dépens de nombreux pays membres mais au bénéfice notamment des USA en apportant des armes létales pour s’opposer à la contre offensive russe.
Pour mémoire, un des symboles de la Nouvelle Europe utilisé par les allemands pendant la deuxième guerre mondiale pour promouvoir leur « Nouvelle Europe » a eu droit à une statue à Lièpvre dès 1963.
L’histoire se répète.
Autrefois le but poursuivi par Fulrad était la consolidation de l’autorité de Charlemagne dans les régions nouvellement conquises.
Conquises au prix de ... 32 ans de guerres.
Aujourd’hui l’OTAN n’en finit plus de vouloir s’étendre vers l’Est en envoyant, une fois de plus, des nazis se faire tuer par des russes..
Au moins pouvons-nous contredire la propagande des influenceurs Facebook de la vallée …
Que dire de ceux qui sont sidérés, voire séduis, par l’art de Macron de déverser des mensonges à flot continu à destination de gens qui devraient avoir une mémoire de poisson rouge, ou être complètement séniles ?
En hurlant à l’unisson avec les loups, les influenceurs de la vallée qui soutiennent macron, militent pour quoi ? pour la guerre ? Pour être du bon côté du manche ?
Macron se félicite de la censure des médias.
Et comme comme du temps où l’on disait « Radio-Paris-ment ;Radio-Paris-ment ;Radio-Paris-est-allemand » la presse française se compromet. Désormais gober n’importe quoi ou faire des efforts pour rechercher des informations par soi-même est un choix.
Pour en savoir plus
Quand François ASSELINEAU prévenait, il y a 7 ans, que l’OTAN nous entraînerait vers la guerre.
Source des extraits vidéos
https://www.upr.fr/actualite/ukraine-asselineau-repond-a-macron/
Autres vidéos et documents sous
https://www.upr.fr/
Vidéo l’Europe c’est la Guerre.
https://youtu.be/zti4aV2WL5
On peut trouver de nombreux articles sur la guerre menée par les ukrainiens aux russophones ukrainiens depuis 8 ans, par la journaliste Christelle NEANT ici.
Les conditions de Poutine sont-elles trop demander ?
sous
https://www.upr.ovh
Ci-dessous deux articles de circonstance, l’un concernant la presse, l’autre les mensonges de MACRON.
DES NAZIS EN UKRAINE ; QUAND LA PRESSE TENTE DE TORDRE LA REALITE
Nous partageons ce billet sarcastique d’Aymeric Monville, directeur des Editions Delga au sujet de la cécité volontaire de la presse française qui tente par tous les artifice de tordre la réalité du néo-nazisme en Ukraine.
Le cas du bataillon Azov - un groupe paramilitaire ouvertement néo-nazi de 10 000 combattants équipés et entraînés à la guerre, et intégré depuis plusieurs années dans l’armée ukrainienne - n’est d’ailleurs pas du tout isolé.
Nous aurons l’occasion d’y revenir dans notre magazine. "NAZIS MA NON TROPPO Le bataillon Azov vu par "Check News" de Libération (8 mars 2022) Dur, dur, quand tu es "fact-checker" (vérifieur d’informations) à Libé et que ton patron te demande d’enquêter sur le bataillon Azov, pour voir si ce ne serait tout de même pas un peu monté en épingle cette histoire de néonazisme. Et encore plus dur quand, après avoir bien tout vérifié, il ne te reste comme argument que : "euh… certes, ils sont nazis mais…"
Florilège. "Libération" commence à nous expliquer : "Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, des images de défilés de ces combattants, arborant croix gammées et insignes SS ou réalisant des saluts nazis, sont massivement partagées sur les réseaux sociaux."
Et de poursuivre : "Cette focalisation sur Azov est alimentée par la propagande russe". C’est vrai que ces Russes sont vraiment capables de tout, même de "focaliser". On ne sait vraiment d’ailleurs pas pourquoi ils en font tout un plat de cette histoire de nazisme.
Libé toujours : " Le fondateur d’Azov, Andreï Biletsky (…) énonce parmi les missions de son organisation ’la purification raciale de la nation’. (…) Dans le cadre du conflit russo-ukrainien, il fonde le bataillon Azov, dont le logo renvoie clairement à l’iconographie nazie."
Evidemment les crapules à la solde de Poutine s’arrêteront là avec un ricanement mauvais. Mais Libé nous apprend qu’Andreï Biletsky, depuis, "a beaucoup lissé son discours. Il nie les mots très durs qu’il a tenus dans sa jeunesse lorsqu’il parlait de croisade contre les sémites". Mots durs en effet. Et qui ont certainement dépassé sa pensée lorsqu’il était en führer. D’ailleurs le quotidien bien informé recourt ensuite à des historiens ayant le sens de la nuance. Ainsi d’un certain Viatcheslav Likhatchev qui "pointe néanmoins une composition plus hétéroclite qu’il n’y paraît" et rapporte : « Même à l’été 2014 tous les combattants d’Azov n’étaient pas d’ultra-droite.
J’ai personnellement connu un anarchiste qui a servi dans Azov ».
Thierry le Luron est resté dans les mémoires avec son "Je ne suis pas raciste, mon chien est noir". Mais "Je ne suis pas nazi, j’ai pris un verre avec Louise Michel au bataillon Azov", il n’y avait pas pensé.
Mais revenons à Libé, toujours très en forme, et qui nous rapporte que dans les principales photographies remontées ces derniers jours sur les réseaux sociaux, plusieurs datent de Mathusalem : pensez, celle où se mélangent treillis, svastika, bannière de l’OTAN et drapeau d’Azov, date de 2014, bref de l’histoire ancienne.
Celle où un membre d’Azov pose en groupe autour d’un portrait de Hitler "remonte au moins à 2015". Nous voilà rassurés. Il faut bien que jeunesse se passe.
Nos fact-checkers concluent ensuite sur la "réhabilitation de la figure controversée de Stepan Bandera". Controversée ? Oui, un peu tout de même. Mais bon… La bio wikipedia de Stepan Bandera nous rapporte des éléments en effet "controversés", comme celui-ci : "Du 30 juin au 5 juillet 1941 a lieu un important massacre de Juifs à Lviv. Les Einsatzgruppen organisent les attaques avec l’aide des unités paramilitaires ukrainiennes pro-nazies menées par Stepan Bandera". Ou encore : " En 1943, l’UPA [l’armée de Bandera] massacre entre 40 000 à 60 000 Polonais dont beaucoup de femmes et d’enfants en copiant les méthodes de purification ethnique des nazis."
On apprend aussi, au passage, qu’avant d’être "élevé à la dignité posthume de Héros d’Ukraine par un décret signé le 22 janvier 2010 par le président ukrainien Viktor Iouchtchenko", Bandera avait été financé et soutenu par les services secrets occidentaux pour continuer une guérilla en Ukraine contre l’URSS.
Mais tout cela n’est sans doute que le fruit d’une cyberattaque russe visant à nous désinformer. Retournons donc à une source sûre, d’autant que j’ai gardé le meilleur pour la fin, quand Libé nous dit, à propos du fier bataillon : "En difficulté sur le terrain militaire, l’Ukraine l’intègre à sa garde nationale (l’équivalent de la gendarmerie nationale en France) dans la foulée, à l’automne de la même année [2014]." C’est vrai que c’est tout de suite plus apaisant, des néo-nazis recyclés en gendarmes patrouillant sur les routes avec des démangeaisons dans le bras. On se sent tout de suite plus en sécurité et moins tenté par l’excès de vitesse.
Mais, j’aimerais comprendre s’ils sont aussi compris dans le programme de second mandat du président sauveur de l’Europe ces nazis comme "équivalent de la gendarmerie nationale en France" ?
Le Wolfsangel, le crochet du loup emblème de la division Das Reich, laquelle a déjà beaucoup servi par chez nous, et qui figure encore en bonne place dans la panoplie du bataillon Azov et du parti Svoboda (qui, soit dit en passant, a donné un vice-ministre et un ministre de la Défense à l’Ukraine post-Maïdan), ça ferait son petit effet pour envoyer disperser les ronds-points de Gilets jaunes, vous ne trouvez pas ?
On avait beau crier "C.R.S. = S.S.", on n’avait encore rien vu.
Aymeric Monville, 10 mars 2022"
Lu sous
https://linsoumission.fr/2022/03/11/exclusif-les-21-mensonges-de-macron/
POUR ce qui est de la politique en France (pour obéir à l’Union Européenne…) – Les 21 mensonges de Macron dans sa lettre aux Français
11 mars 2022
Exclusif. Alors qu’Emmanuel Macron caracole en tête des sondages, l’insoumission a décortiqué sa « lettre aux Français » point par point. Résultat ? 21 mensonges ou arrangements avec la réalité. À un mois du premier tour, et alors qu’il refuse le débat avec les autres candidats, il est vital pour le débat démocratique et le choix éclairé des citoyens que ces 21 mensonges du président-candidat soient connus par les électeurs. Notre article.
Retrouvez l’intégralité de la lettre qu’Emmanuel Macron a adressé aux Français le 3 mars 2022 à la fin de cet article. Retour sur 21 mensonges ou arrangements avec la réalité effectués par Emmanuel Macron :
1 – L’industrie a récréé des emplois
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Grâce aux réformes menées, notre industrie a pour la première fois recréé des emplois ».
La réalité : 38 000 emplois industriels de moins depuis 2017.
2 – Le chômage au plus bas depuis 15 ans
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Le chômage a atteint son plus bas niveau depuis quinze ans ».
La réalité : le nombre d’inscrits à pôle emploi, toutes catégories confondues, est stable par rapport à l’avant pandémie.
La réalité : la terrible précarisation de l’emploi dans le pays. L’essor des mini-jobs à la française. 87,2% des nouvelles embauches se sont faites en CDD en 2021. Et même 60% en CDD de… moins d’un mois. En 2021, 600 000 auto-entreprises ont été créées. Revenu moyen = 590 euros.
3 – L’investissement dans les hôpitaux
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Grâce au travail de tous, nous avons pu investir dans nos hôpitaux ».
La réalité : 17 600 lits d’hôpitaux fermés depuis 2017. 5700 lits d’hôpitaux fermés en 2020, en pleine crise sanitaire.
La réalité : 4 milliards d’euros d’économie réalisé sur l’Hôpital dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2021, en pleine crise sanitaire.
4 – Le recrutement de magistrats et d’enseignants
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous avons pu recruter (…) magistrats et enseignants ».
La réalité : la France compte 10,9 juges pour 100 000 habitants quand la moyenne européenne est de 21,4. Plus de 7500 magistrats, greffiers et personnels de justice ont publié en novembre une tribune pour alerter sur la souffrance dans l’institution judiciaire, la perte de sens et le manque de moyens dans la Justice.
La réalité : 7 900 postes supprimés par Jean-Michel Blanquer dans le second degré (soit l’équivalent de 166 collèges) depuis 2017. 440 postes encore supprimés à la rentrée 2022. Et une crise de vocations inquiétante : baisse de 30% du nombre de candidats au CAPES depuis 20 ans, nombre de démissions d’enseignants multiplié par 4 depuis 2012.
5 – La réduction de la dépendance de la France aux énergies fossiles
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous avons pu réduire notre dépendance aux énergies fossiles ».
La réalité : la France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint ses objectifs de déploiements des énergies renouvelables en 2020. Le gouvernement d’Emmanuel Macron a été condamné à deux reprises pour inaction climatique par la justice.
6 – La modernisation de notre agriculture
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous avons pu continuer à moderniser notre agriculture ».
La réalité : 1 agriculteur sur 5 vit sous le seuil de pauvreté. 1 agriculteur se suicide chaque jour. La vente de glyphosate est en hausse de 23% en 2020 en France. Les néonicotinoïdes ont été ré-autorisés. Les fermes-usines sont toujours ouvertes, pourtant à l’origine de la propagation de virus comme la 5ème vague de grippe aviaire.
7 – La baisse des impôts (pour tout le monde)
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Nous avons baissé les impôts de manière inédite ».
La réalité : les impôts ont baissé surtout pour les plus riches, et ceux dès les premières lueurs du quinquennat avec la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) et l’instauration du prélèvement forfaitaire unique (PFU) plus connu sous le nom de « flat-tax » faisant baisser l’imposition du capital. Et « en même temps », le gouvernement a baissé le niveau des aides personnalisées au logement (APL) et a augmenté la contribution sociale généralisée (CSG) faisant chuter les pensions.
8 – Macron a convaincu nos principaux voisins
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Tout cela nous a permis d’être crédibles et de convaincre nos principaux voisins ».
La réalité : la France mise en minorité en Europe : sur le budget de la zone euro, sur le glyphosate ou sur les « rabais » (qui permettent aux pays contributeurs nets au budget de l’UE de payer moins qu’ils ne le devraient) que la France voulait supprimer et que le Conseil européen a conservé.
9 – Ce mandat a permis à nombre de nos compatriotes de « vivre mieux »
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « les transformations engagées durant ce mandat ont permis à nombre de nos compatriotes de vivre mieux, à la France de gagner en indépendance ».
La réalité : 9,3 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté (1063 euros) en France. 12 millions de personnes vivent en situation de précarité énergétique. 8 millions de personnes ont besoin de l’aide alimentaire pour pouvoir manger.
10 – L’indépendance de la France
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « les transformations engagées durant ce mandat ont permis à nombre de nos compatriotes de vivre mieux, à la France de gagner en indépendance ».
La réalité : la moitié des fruits et légumes vendus en France sont importés. Emmanuel Macron a dénoncé un OTAN en « état de mort cérébrale » mais refuse d’en sortir.
11 – Il faut travailler plus longtemps
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « il nous faudra donc travailler plus ». Affirmation complétée par la confirmation par le porte-parole du gouvernement de la volonté d’Emmanuel Macron de repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans.
La réalité : 25% des plus pauvres d’entre nous sont décédés à 62 ans, l’âge actuel de départ à la retraite. 6 millions de personnes sont au chômage dans le pays. La France fait face à une terrible précarisation de l’emploi fragilisant des millions de foyers. Le partage du temps de travail permettrait de créer des emplois, par les 35 heures réelles et la retraite à 60 ans.
12 – Le nucléaire est une énergie du futur
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « investir dans notre innovation et notre recherche afin de placer la France en tête dans les secteurs qui, comme les énergies renouvelables, le nucléaire, les batteries, l’agriculture, le numérique, ou le spatial feront le futur et nous permettront de devenir une grande Nation écologique ».
La réalité : le nucléaire est une énergie vieillissante : 17 réacteurs sur 56 sont à l’arrêt (soit 30% de réacteurs à l’arrêt) et en 2030 les trois quarts des réacteurs auront plus de 40 ans. Une énergie inadaptée au changement climatique (sécheresse, montée des eaux…). Une énergie dangereuse : 60% des français vivent à moins de 100km d’une centrale. Une énergie couteuse : le grande carénage des centrales revient à 100 milliards d’euros. Ainsi, le nucléaire est déjà plus cher que l’éolien. Sans parler des déchets nucléaires dont on ne sait pas quoi faire. Une énergie du passé.
13 – Les impôts pèsent sur le travail et la production
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous devons poursuivre la baisse des impôts pesant sur le travail et la production ».
La réalité : les impôts de production ont baissé de 17 milliards d’euros en 15 ans (Sarkozy + Macron) sans effet sur l’emploi. Les 100 milliards d’euros du plan « France relance » distribués sans aucune contrepartie ont surtout bénéficié aux grands groupes : 137 milliards d’euros en 2021 pour les entreprises du CAC 40, 70 milliards d’euros de dividendes, et « en même temps » des suppressions de postes.
14 – L’investissement dans notre recherche
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « il nous faudra aussi continuer d’investir dans notre innovation et notre recherche ».
La réalité : 7 milliards d’euros dilapidés chaque année en crédit impôt recherche (CIR) plutôt que dans la recherche publique, alors que nos doctorants sont payés 1 400 euros et que le nombre de thèses soutenues en 2020 a chuté de 15 %.
15 – La lutte contre les inégalités
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Nous lutterons contre les inégalités, non pas tant en cherchant à les corriger toujours trop tard qu’en nous y attaquant à la racine. Nous ferons en sorte que tous les enfants de France aient les mêmes chances, que la méritocratie républicaine redevienne une promesse pour chacun ».
La réalité : 5 milliardaires possèdent autant que 27 millions de Français. Les 500 familles les plus riches de France ont doublé leur richesse durant ce quinquennat, passant de 570 milliards en 2017 à 1000 milliards en 2021, quand 8 millions de personnes ont besoin de l’aide alimentaire pour manger.
16 – La priorité sera donnée à l’école
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « la priorité sera donnée à l’école et à nos enseignants, qui seront plus libres ».
La réalité : ce gouvernement donne la « liberté » à chaque école d’être en compétition les unes avec les autres. La « liberté » d’Emmanuel Macron, c’est d’instaurer le marché partout, la compétition et la concurrence dans tous les secteurs de la société, y compris nos services publics. Donner la priorité à l’école signifierait embaucher des enseignants pour faire baisser le nombre d’élèves par classe, et non supprimer 7 900 postes comme Jean-Michel Blanquer depuis le début de ce quinquennat.
17 – Des maisons de retraite « plus humaines »
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous allons rendre les maisons de retraite plus humaines ».
La réalité : Emmanuel Macron dit vouloir « humaniser » les marchands de la dépendance, comme son ministre de l’Économie qui demandait aux entreprises de ne pas reverser de dividendes en pleine crise, on connait le résultat (51 milliards d’euros de dividendes reversés en pleine crise). Rendre les maisons de retraite « plus humaines » signifierait interdire le caractère lucratif des EHPAD.
18 – L’inclusion des personnes en situation de handicap
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Nous poursuivrons sans relâche notre travail pour l’inclusion de nos compatriotes en situation de handicap ».
La réalité : le scandale du refus de déconjugaliser l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Si poursuivre veut dire refuser l’autonomie des personnes en situation de handicap, alors il faut plutôt rompre et accélérer l’inclusion des élèves en situation de handicap en donnant un vrai statut aux accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH).
19 – Défendre la singularité française
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Défendre notre singularité française implique enfin de promouvoir une certaine manière d’être au monde. Un art de vivre millénaire ».
La réalité : la question n’est pas la “singularité” française mais son universalité : “liberté, égalité, fraternité”.
20 – Le respect des lois n’est pas négociable (pour tout le monde)
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Parce que le respect des lois n’est pas négociable, nous poursuivrons l’investissement dans nos forces de sécurité et notre justice ».
La réalité : le respect des lois n’est pas négociable, sauf pour les fraudeurs du fisc pour lesquels Macron a créé une procédure dérogatoire de la justice, la convention judiciaire d’intérêt.
21 – Macron aurait voulu mener une vraie campagne présidentielle
L’affirmation d’Emmanuel Macron : « bien sûr, je ne pourrai pas mener campagne comme je l’aurais souhaité en raison du contexte ».
La réalité : c’est Emmanuel Macron qui a décidé de déclarer sa candidature à la dernière minute (et ce bien avant l’arrivée de la guerre russe en Ukraine) et de faire campagne depuis janvier en utilisant les moyens de la présidence. C’est Emmanuel Macron qui a décidé de gouverner seul en Conseil de Défense et de piétiner le Parlement durant ce quinquennat. C’est Emmanuel Macron qui refuse le débat avec les autres candidats à l’élection présidentielle. Et au regard de ces 21 mensonges, on comprend mieux pourquoi.
Par Pierre Joigneaux.
La lettre d’Emmanuel Macron aux Français en intégralité :
Mes chers compatriotes,
Depuis cinq ans, nous avons traversé ensemble nombre d’épreuves. Terrorisme, pandémie, retour de la violence, guerre en Europe : rarement, la France avait été confrontée à une telle accumulation de crises. Nous avons fait face avec dignité et fraternité.
Nous avons tenu bon sans jamais renoncer à agir. Grâce aux réformes menées, notre industrie a pour la première fois recréé des emplois et le chômage a atteint son plus bas niveau depuis quinze ans. Grâce au travail de tous, nous avons pu investir dans nos hôpitaux et notre recherche, renforcer nos armées, recruter policiers, gendarmes, magistrats et enseignants, réduire notre dépendance aux énergies fossiles, continuer à moderniser notre agriculture. Grâce à nos efforts, nous avons, avant la pandémie, réduit nos déficits et, tout au long du quinquennat, baissé les impôts de manière inédite. Tout cela nous a permis d’être crédibles et de convaincre nos principaux voisins de commencer à bâtir une Europe-puissance, capable de se défendre et de peser sur le cours de l’Histoire.
Nous n’avons pas tout réussi. Il est des choix qu’avec l’expérience acquise auprès de vous je ferais sans doute différemment. Mais les transformations engagées durant ce mandat ont permis à nombre de nos compatriotes de vivre mieux, à la France de gagner en indépendance. Et les crises que nous traversons depuis deux ans montrent que c’est bien ce chemin qui doit être poursuivi.
Nous connaissons des bouleversements d’une rapidité inouïe : menace sur nos démocraties, montée des inégalités, changement climatique, transition démographique, transformations technologiques. Ne nous trompons pas : nous ne répondrons pas à ces défis en choisissant le repli ou en cultivant la nostalgie. C’est en regardant avec humilité et lucidité le présent, en ne cédant rien de l’audace, de la volonté et de notre goût de l’avenir que nous réussirons. L’enjeu est de bâtir la France de nos enfants, pas de ressasser la France de notre enfance.
Voilà pourquoi je sollicite votre confiance pour un nouveau mandat de Président de la République. Je suis candidat pour inventer avec vous, face aux défis du siècle, une réponse française et européenne singulière. Je suis candidat pour défendre nos valeurs que les dérèglements du monde menacent. Je suis candidat pour continuer de préparer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Pour nous permettre aujourd’hui comme demain de décider pour nous-mêmes.
Il n’y a pas d’indépendance sans force économique. Il nous faudra donc travailler plus et poursuivre la baisse des impôts pesant sur le travail et la production. Pour ne pas nous laisser imposer par d’autres les technologies qui rythmeront demain notre quotidien, il nous faudra aussi continuer d’investir dans notre innovation et notre recherche afin de placer la France en tête dans les secteurs qui, comme les énergies renouvelables, le nucléaire, les batteries, l’agriculture, le numérique, ou le spatial feront le futur et nous permettront de devenir une grande Nation écologique, celle qui la première sera sortie de la dépendance au gaz, au pétrole et au charbon.
C’est à la condition de cette reconquête productive par le travail que nous pourrons préserver et même améliorer ce modèle social auquel nous tenons tant et qui a fait ses preuves.
Nous lutterons contre les inégalités, non pas tant en cherchant à les corriger toujours trop tard qu’en nous y attaquant à la racine. Nous ferons en sorte que tous les enfants de France aient les mêmes chances, que la méritocratie républicaine redevienne une promesse pour chacun. Pour cela, la priorité sera donnée à l’école et à nos enseignants, qui seront plus libres, plus respectés et mieux rémunérés.
Nous investirons pour permettre à chacun de vivre le grand âge à domicile tant qu’il le peut, pour rendre les maisons de retraite plus humaines. Nous poursuivrons sans relâche notre travail pour l’inclusion de nos compatriotes en situation de handicap. En matière de santé, nous opérerons la révolution de la prévention et ferons reculer les déserts médicaux.
La force de notre modèle social est là : dans cet investissement dans l’humain tout au long de la vie, qui donne confiance aux familles et a fait de la France l’un des pays d’Europe à la plus forte natalité.
Défendre notre singularité française implique enfin de promouvoir une certaine manière d’être au monde. Un art de vivre millénaire, enraciné dans chaque région, chaque canton, chaque ville et chaque village que ce soit en métropole ou dans nos outre-mer. Une histoire, une langue, une culture que lorsque l’on est Français, on se doit de connaître, d’aimer, de partager. Une citoyenneté, qui ne repose pas seulement sur des droits, mais sur des devoirs et un engagement de chaque jour. Parce que le respect des lois n’est pas négociable, nous poursuivrons l’investissement dans nos forces de sécurité et notre justice. Nous encouragerons l’engagement avec une ambition simple : former non pas seulement des individus et des consommateurs, mais des citoyens. Faire des républicains.
Tout au long de mon mandat, j’ai vu partout un esprit de résistance à toute épreuve, une volonté d’engagement remarquable, une inlassable envie de bâtir. Je l’ai retrouvée dans notre pays mais aussi en allant à la rencontre de nos compatriotes vivant à l’étranger. En chaque lieu, j’ai perçu le désir de prendre part à cette belle et grande aventure collective qui s’appelle la France.
C’est pourquoi le moment électoral qui s’ouvre est si important. Cette élection présidentielle déterminera les directions que le pays se donne à lui-même pour les cinq années à venir et bien au-delà. Bien sûr, je ne pourrai pas mener campagne comme je l’aurais souhaité en raison du contexte. Mais avec clarté et engagement j’expliquerai notre projet, notre volonté de continuer à faire avancer notre pays avec chacun d’entre vous.
Ensemble, nous pouvons faire de ces temps de crises le point de départ d’une nouvelle époque française et européenne.
Avec vous. Pour vous. Pour nous tous. Vive la République !
Vive la France ! »
Pour Mémoire, la nouveauté de l’ordre nouveau de la " nouvelle époque française et européenne " n’est pas si... nouvelle... , puisque du 14 février 1942 au 21 juillet 1944, le général Carl-Heinrich von Stülpnagel était « Militärbefehlshaber in Frankreich » (commandant en chef des troupes d’occupation en France), ayant ainsi succédé à son cousin Otto von Stülpnagel, lequel avait tenu ce poste de 1940 à 1942.